Marche vers Gaza : 4 000 participants entrés en Égypte, 200 arrêtés
Saif Abou Kochk, porte-parole du Mouvement mondial pour la Marche vers Gaza, a déclaré qu’environ 4 000 militants solidaires venus de plus de 80 pays ont réussi à entrer en Égypte via la ville d’Ismaïlia. En revanche, près de 200 personnes ont été arrêtées dès leur arrivée à l’aéroport, avant d’être immédiatement expulsées ou refoulées. Par la suite, d'autres vagues d’arrestations et d’expulsions ont touché plusieurs participants.
Ces déclarations ont été faites lors de la conférence de presse tenue ce vendredi 20 juin 2025 au siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), en présence de représentants des campagnes internationales solidaires avec le peuple palestinien.
À propos de la coordination avec la Caravane de la Résistance (Qafilat Essoumoud), Abou Kochk a souligné que la collaboration s’est déroulée de manière naturelle et fluide, en raison de la convergence des objectifs entre les différentes initiatives :
« Il ne s’agissait que d’un bref échange, car nous avançons dans la même direction, avec les mêmes objectifs, tout en respectant les cadres organisationnels de chacun », a-t-il précisé.
Il a indiqué que la solidarité entre les trois campagnes – la Marche mondiale vers Gaza, la Flottille de la Liberté, et la Caravane de la Résistance – constitue aujourd’hui un symbole d’unité face à l’oppression et à toute forme de répression visant nos frères en Palestine.
Concernant leur expérience en Égypte, Abou Kochk a affirmé que les organisateurs sont en train de rassembler les témoignages des participants ayant vécu les événements sur place, dans le but d’élaborer une lecture collective des faits et de les documenter avec précision.
Il a également annoncé la création d’un comité spécial chargé de recueillir les témoignages de ceux qui ont subi des violences en Égypte, afin d’enquêter sur les violations et de vérifier chaque détail, précisant que le rapport final sera publié en temps voulu.
Il a conclu en déclarant que les souffrances des solidaires ne sont rien comparées à celles que subissent les Palestiniens sous blocus, réaffirmant que l’objectif ultime reste la levée du siège et l’arrêt du génocide à Gaza.